QUELQUES ARGUMENTS...

Photo de ma réplique et d'une prothèse primée au concours Lumière (Lyon février 2000) et au concours Lépine de Paris en Mai 2002


 

Bien que la médecine ne soit pas une science exacte les articulations du corps humain fonctionnent selon certains principes incontournables.



Lorsque j’ai mentionné que mon travail sur le genou était basé sur des principes de physique et de mécanique incontournables personne n’a réagi, personne ne m’a demandé de quels principes ils étaient question ?

Je vais me contenter d’en exposer un, une règle essentielle systématiquement remise en question, rejetée par certains spécialistes lorsqu’ils affirment par exemple que les rotations internes de l’articulation du genou existent.

Une ligne a une seule dimension : La longueur.
Une surface a deux dimensions : La longueur et la largeur.
Un volume a trois dimensions : La longueur, la largeur et la profondeur. Dimensions perpendiculaires entre elles.

Trois dimensions……Tout se fait selon les 3 D.
Un point dans l’espace est défini par trois coordonnées…….
Un joint de cardan, c’est une articulation entre deux arbres, composée en son milieu de deux axes perpendiculaires permettant la transmission du mouvement de rotation (troisième axe) sous un angle quelconque…Donc trois axes !
Une rotule : Large portion de sphère (Élément mâle) prisonnière d’une autre portion de sphère de surface plus réduite (Élément femelle) autorisant des mouvements en tous sens de l’un des élément par rapport a l’autre, ou des deux éléments entre eux dans un cône d’angle au sommet déterminé...Donc trois axes !

En aéronautique, le jour où l’homme a mis en application les trois axes il avait trouvé la solution pour piloter une machine volante !
-L’axe horizontal de tangage.
-L’axe horizontal de roulis.
-L’axe vertical de lacet.

Trois dimensions…Trois axes perpendiculaires entre eux qui possèdent donc un point en commun.

Quelques exemples de l’application qui est faite de cette règle….

I.A  KAPANDJI  Médecin et Auteur d’ouvrages de physiologie articulaire aborde dans son fascicule 2 le membre inférieur et plus particulièrement l’articulation du genou et de la cheville.
Au travers de ces chapitres on peut se rendre compte de la façon dont il interprète cette règle. - Page 160, chapitre sur la cheville, l’Auteur présente trois axes : « Les trois axes principaux… se coupent approximativement…. » Il ne tient aucun compte de la règles précédente, qui n’a rien d’approximatif ! Ce qui l’amène à présenter trois axes qui n’ont aucun point en commun et qui ne répondent pas à la réalité.
De même, page 198 sous le titre : «  le cardan hétérocinétique de l’arrière pied » il cite dans le second paragraphe : « …Il est donc possible de prendre le cardan comme modèle mécanique du complexe articulaire de l’arrière pied. » Je suis obligé de m’élever contre cette affirmation. Tout d’abord un cardan transmet un mouvement de rotation (Le troisième axe). En faisant tourner le tibia a aucun moment, selon la présentation qui est faite, cette rotation ne peut être transmise a la cheville, l’articulation en jeu, la tibio-tarsienne est une rotule ! De plus l’Auteur ne présente, une fois encore, que deux axes.

Sur ce site vous trouverez la réponse concernant la cheville.

Puis début du troisième paragraphe : « En mécanique industrielle, le cardan se définit comme une articulation à deux axes perpendiculaires entre eux, comprise entre deux arbres… »… «…  deux axes successifs, non parallèles…. »... Le troisième axe a disparu.

Dans le chapitre consacré au genou on retrouve les mêmes aberrations que vous pouvez découvrir dans les contradictions que j’ai mises en évidence et que je présente sur le site, ou bien directement dans les nombreuses pages qui traitent du sujet.

Dans ce chapitre l’Auteur tente d’expliquer, comme d’autres Auteurs, comment cette articulation tourne…Car le genou serait animé par des rotations internes….. Durant la flexion les condyles rouleraient sur le plateau tibial puis tourneraient sur celui-ci. (Ce qui demanderait obligatoirement un axe de plus car la différence de diamètre des condyles engendrerait deux cercles concentriques dont le centre serait loin du genou !).
On découvre que l’axe de flexion extension n’est pas fixe et qu’un second axe autoriserait le tibia à tourner… ?
Page 74 l’Auteur mentionne paragraphe 2 : « Accessoirement, l’articulation du genou comporte un deuxième degré de liberté : La rotation sur l’axe longitudinal de la jambe, qui n’apparaît que lorsque le genou est fléchi. » ????????
Plus loin : «  -acquérir une grande mobilité à partir d’un certain angle de flexion, mobilité nécessaire a la course et a l’orientation optimum du pied par rapport aux inégalités du terrain. » On se rend compte qu’en ignorant l’axe de lacet et l’axe de roulis (Seul l’axe de flexion extension est mentionné) au niveau de la cheville l’Auteur cherche une autre origine à une liberté indispensable, et surtout visuellement contrôlable au niveau de la cheville…….


Je ne vais pas reprendre toutes les contradictions, je préciserais seulement un point incontournable : Pour que l’axe longitudinal que présente l’Auteur puisse fonctionner genou fléchi il faudrait obligatoirement un axe de roulis ! Encore et toujours le troisième axe. 
Honnêtement je ne vois d’ailleurs pas ou le mettre et surtout a quoi servirait un tel montage car alors le genou deviendrait un cardan.

J’ai présenté de très nombreux  arguments qui montrent que les rotations internes du genou ne peuvent pas exister, le fonctionnement de la cheville que je viens de présenter ne fait que renforcer, au travers des trois axes qui la composent, que les rotations internes du genou ne peuvent pas exister.

On comprendra alors après de tels constats pourquoi l’auteur note, sur la page qui suit la préface, la remarque suivante : « Les mécanismes de cette articulation, qui nous paraissent de plus en plus complexes, sont loin d’avoir tous été élucidés. »
Pourtant quand on parcourt son ouvrage on ne trouve que des certitudes, certitudes prises pour argent comptant par tous ses lecteurs !

Que veut dire tout cela ? Qu’elle conclusion doit-on tirer ? Faut-il baisser la tête ?

Qu’un Chirurgien, un Médecin….ne possède pas certaines connaissances en physique ou en mécanique quoi de plus normal, moi le premier suis ignorant dans bien des domaines et n’ai aucune honte a le déclarer. Mais que certains spécialistes en biomécanique ou en cinématique fassent abstraction de certaines règles je reste perplexe, et me pose encore la question de savoir pourquoi certains d’entre eux n’ont jamais répondu a mes courriers ?

Depuis 1993 je demande que mon travail soit considéré, analysé…Rien, aucun écho ! Comme tout le monde je suis concerné par tous ces traités qui parlent du corps humain, de santé…
Pourquoi en médecine certaines découvertes sont rejetées, dénigrées par un grand nombre de personnes appartenant à la corporation alors qu’elles ne connaissent même pas le contenu de ces découvertes ?
 

 

 

 

Quelques contradictions

relevées dans le traité de physiologie articulaire de I. A. KAPANDJI

 

Le texte qui suit est une copie du dernier message envoyé au DOCTEUR   P. C  QUI M’AVAIT DEMANDE DE LUI ENVOYER QUELQUES CONTRADICTIONS SE TROUVANT DANS LE TRAITE DE PHYSIOLOGIE ARTICULAIRE DE  I.A  KAPANDJI . Chapitre 2 sur le genou.  (Fascicule 2, cinquième édition, tirage 1994)

 

Compléter mes connaissances pour pouvoir m’exprimer…oui ! Mais avec qui ?  Toutes les personnes concernées refusent le dialogue.

Tous les auteurs cherchent a expliquer  quelque chose dont ils ne sont pas certain…L’incertitude est encore et toujours présente, et les contradictions deviennent énormes !!

Je ne cherche qu’à faire progresser les connaissances, mais étudier le stade d’évolution sur la question m’apportera quoi ? Un étudiant en kiné m’avait prêté trois bouquins de physiologie articulaire, j’y ai retrouvé les mêmes contradictions, les mêmes aberrations…Par exemple : Le professeur BOUSQUET a avancé l’hypothèse qu’après le roulement des condyles sur le plateau tibial c’était le croisé antérieur qui ramenait les condyles vers l’avant, car qui dit roulement dit déplacement, la suggestion ne tient pas, un ligament ce n’est pas un élastique !de plus tout déplacement se verrait, se percevrait, entre autre le passage sur le dos d’âne de la glène externe entraînerait automatiquement une variation de l’angle de valgus, donc cela se verrait aussi ! Sans oublier que l’action du retour se produisant avec un seul ligament donc sur un seul condyle, ce retour se ferait en crabe, de travers si vous préférez ! Et pendant ce temps que font les trois autres ?

Je n’ai vraiment pas le sentiment de vouloir améliorer la machine a vapeur, cette dernière a été inventé puis elle s’est améliorée suite a certaines observations, certains constats…Pour le genou c’est différent car vous ne savez toujours pas comment il fonctionne… Pour moi c’est une évidence très simple à démontrer !

J’explique, en partie, le silence qui entoure ma découverte par le simple fait que tous les spécialistes concernés sont persuadés d’avoir établie une base solide, indestructible pour étayer leurs hypothèses, malheureusement ce n’est pas le cas ! Je vous rappelle que c’est l’ensemble des condyles qui est censé, à vos yeux, s’articuler sur le plateau tibial…ceci n’est pas possible !

J’ai divisé chaque condyle en deux zones distinctes :-Une zone  arrière en arc de cercle (de 1 a 2 sur mes dessins) la seule a être utilisé durant la flexion extension, je me répète on peut contrôler visuellement cela !-Une zone avant (de 2 à 3 sur mes dessins) servant au blocage de l’extension, car a compter de (2) cette zone s’écarte de l’axe d’articulation, c’est le principe de l’excentrique.. Pour les spécialistes le blocage se ferait avec le faisceau de tendons arrières…Contrairement a un ligament un tendon possède une certaine élasticité…le genou passerait de l’autre coté. En forçant mécaniquement un genou en extension on arracherait deux ligaments, le latéral externe et le croisé postérieur, les deux ligaments qui interviennent directement et pour l'essentiel durant le blocage de l’extension avec la zone avant de chaque condyle.

 Je vous invite a une petite expérience : placez vous debout face a une chaise, posez un talon sur celle-ci, plier le genou sur 20 a30° cela suffit, puis relâchez les ischios  pour laisser " tomber "  le genou et ressentez ce qui se produit…On ressent le contact de la zone avant des condyles sur  la branche avant des ménisques, pour vous convaincre posez un stéthoscope sur une zone avant et écoutez…on ne peut pas se tromper !

Donc au départ les bases ne sont toujours pas établies, et comme personne ne veut avoir  faux !... J’en veux pour évidence votre premier conseil, celui d’étudier le KAPANDJI en soulignant que s’était une vision simpliste, donc un peu fausse. Pourquoi mettre entre les mains d’étudiants un traité qui ne donne pas la réalité des choses ? Comme les autres d’ailleurs ! I.A KAPANDJI lui même a écrit page 6 « Les mécanismes de cette articulation, qui nous paraissent de plus en plus complexes, sont loin d’avoir été tous élucidés… » Il n’y en a qu’un.

Concernant la cheville je n’évoque aucun problème, j’apporte la solution, solution qui peut, elle aussi, être contrôlée et que vous trouverez sur le site. Vous ne contesterez pas les petits testes que je vous ai proposé et qui révèlent indiscutablement l’existence des axes de roulis et de lacet…Là encore durant le roulis interne on ressent très bien le blocage qui se produit en fin de mouvement.

Je me sent en mesure de discuter et surtout de démontrer que les théories que l’on peut me donner sur le roulement ou les rotations internes du genou sont tout simplement fausses ! Pourquoi aller fouiller dans une montagne de livres, d’articles, de traités, de concepts… je sais que les solutions proposées ne tiennent pas, je peux présenter des arguments incontournables qui détruisent toutes les aberrations, et si certains voulaient m’entendre je vous affirme qu’ils n’auraient plus envie de sourire après, c’est peut-être cela qui leur fait peur !

Le chirurgien qui m’a opéré (ostéotomie) après un échange sérieux a baisé la tête…Un chirurgien, AESCULAP  Chaumont, a essayé d’avancer des arguments, ceux qu’il avait appris,  il a baissé la tête lui aussi n’ayant plus rien a dire…J’en ai vu d’autre partir en courant  tout en hurlant des bêtises… Sans compter tous ceux, les plus nombreux, qui refusent de considérer ce que j’avance…Ils jettent à la poubelle sans regarder, comme pour préserver l’incertitude dans laquelle ils baignent ! Comme pour se préserver d’une catastrophe…Un tel comportement est indigne !!! Et en l’occurrence ce n’est pas moi qui refuse de faire avancer les connaissances…Avez-vous essayé d’imaginer ce que Louis PASTEUR a vécu ? Tout cela pour avoir froissé l’orgueil démesuré de quelques uns en marchant sur leur plate-bande.

 

Concernant les contradictions je vous en présente quelques une, ainsi que les aberrations dont elles découlent. Pour moi le genou est une articulation du type bi condylien a axe unique et fixe, je vous en fait, sans prétention, la démonstration quand vous voulez !

 

 

-Page 82 - LA ROTATION AXIAL DU GENOU

 

- 30° interne, et 40° externe figures 16 et 17. L’essentiel est produit par l’axe de lacet de la tibio-tarsienne auquel s’ajoute, de façon infime, le jeu mécanique du genou qui s’exprime car les mesures ne sont pas faites en charge. Mettez vos doigts autour du plateau tibial durant les rotations de la tibio- tarsienne en étant assis et vous percevrez le jeu, un très très léger déplacement entre plateau tibial et condyles, petit déplacement qui n’a rien à voir avec les chiffres donnés et surtout qui disparaît en charge !

«  30 a 35° interne…45 a 50° externe » Figures  18 et 19.Un petit plus car sous contrainte en passif, ce qui sous entend que l’axe de roulis est certainement sollicité ainsi que les tarses sans oublier les péronéo-tibiales, tout cela de façon minime, mais l’addition augmente…tout en étant persuadé que la rotule de hanche est elle aussi sollicitée a votre insu car je trouve les chiffres trop élevés ! J’ai évalué l’ampleur du débattement de l’axe de lacet (interne- externe) autour de 45° maximum en charge.

 

Donc 30° plus 40° soit 70° de débattement qui se produisent au niveau de la tibio-tarsienne (j’insiste sur la valeur excessive a mes yeux) ; une telle valeur au niveau du genou se verrait car on approche de l’angle droit ! Il y a d’autres arguments plus loin…

 

 

 

-Page 86 - LES SURFACES DE LA FLEXION –EXTENSION

 

« Les surfaces de l’extrémité inférieure…un segment de poulie »  Terme employé pour designer l’ensemble des condyles, je dit faux. Une poulie est un cercle, une roue avec son axe, ce n’est pas le cas de l’ensemble des condyles, seule la zone arrière (de 1 a 2 sur mes dessins) est un arc de cercle avec son propre centre. Je relève une erreur, sans parler du dessin 32 qui ne ressemble guère a une poulie, l’auteur compare celle-ci a un train d’atterrissage composé de deux roues jumelées, figure 33, ce qui n’est pas sans rappeler la disposition les condyles, mis a part la forme. Une poulie est composée, pour certaine, d’une gorge, le dessin 33 montre deux éléments séparés.

La forme des glènes est présentée comme deux gouttières parallèles, incurvées et concaves. » Faux en partie pour l’externe !

« Ainsi les glènes correspondent-elles aux condyles… ! Faux les condyles ne peuvent s’emboîter sur les glènes, il n’y a aucune concordance de forme.

 

 J’ai constaté d’emblée, sur tous les dessins,  que les auteurs s’évertuent à vouloir faire fonctionner ces deux éléments nus l’un par rapport l’autre… ? (Base fémur et plateau tibial) C’est impossible, il manque l’essentiel.

Le genou est une articulation bi condylienne (Le principe s’oppose déjà de lui même aux rotations) chaque condyle possède son siège dans lequel il s’emboîte parfaitement et que l’on a appelé ménisque. Condyles directement sur glènes il n’y aurait qu’un seul point de contact pour chacun…Bonjour les dégâts ! De plus sur la glène externe le condyle ne pourrait pas tenir en position à cause du dos d’âne !

 

 

-Page 88- LES SURFACES EN FONCTION DE LA ROTATION AXIAL

 

C’est de la pure fiction ! La présentation que l’auteur fait de la crête mousse n’a rien à voir avec la réalité, il la modifie à sa guise et se retrouve en contradiction avec ce qu’il avance page 96 !

 

Si les rotation existaient la périphérie du plateau tibial se situerait sur une circonférence, de plus les glènes, vue les amplitudes données de 30 a 35° interne plus 45 a 50° externe soit de 75 a 85° au total presque un angle droit, formeraient  obligatoirement une rigole continue en bordure du plateau tibial. Le dos d’âne de la glène externe  n’existerait pas.

 

 

-Page 90- PROFIL DES CONDYLES ET DES GLENES

 

Courbure ...Spirale ? J’ai trouvé en position arrière sur chaque condyle un arc de cercle donc un centre géométrique (la droite qui passe par ces deux centres donne obligatoirement l’axe d’articulation.) Arc de cercle qui se prolonge a partir du point (2 sur mes dessins) par une zone bombée en arc de cercle avec son propre rayon, l’ensemble donnant les trois quart d’un ovale ou plus précisément d’une ellipse, voire d’une ove.

Une spirale est composée de 2, 3 ou 4 centres, elle ne donnerait pas la prédominance sur le plan antéropostérieur de l’ensemble des condyles. Une spirale  donnerait un profil plus rond.

 

Les deux derniers alinéas montrent deux contradictions avec la page 86. D’une part la différence entre les glènes est clairement mentionnée alors que page 86 elles s’organisent « sur deux gouttières parallèles incurvées et concaves… » D’autre part les rayons de courbure des condyles et des glènes correspondantes ne sont pas égaux, il y a donc discordance, alors que page 86 tout correspond !

 

 

-Page 92 -DETERMINISME DU PROFIL CONDYLO-TROCHLEEN

 

Le point (t) peut correspondre au point (2) pour moi, sinon  en lisant le chapitre on entre dans un monde ou l’imaginaire domine.

 

 

-Page 94- LES MOUVEMENTS DES CONDYLES SUR LES GLENES LORS DE LA FLEXION- EXTENSION

 

Que voit-on ? Deux surfaces nues, totalement libres l’une par rapport à l’autre ; Les termes sont vagues, imprécis.

Théorie sur roulement et patinage…pour imaginer un mariage, une harmonie des deux ! Comment  se produirait un tel phénomène ? Comment serait-il maîtrisé… ? Une voiture qui patine est incontrôlable !

Second alinéa, la vision figures 57 et 58 est correcte (Sous réserve d’un roulement) mais la zone concernée ne l’ai pas, d’où flexion limitée ; Là encore on prend sensiblement le milieu du condyle…Un roulement  correcte ne peut se faire qu’avec un élément qui possède un axe unique et fixe, tout comme un glissement totalement maîtrisé sur un siège. La zone arrière (1 a 2 sur mes dessins) correspond tout a fait a cela.

L’expérience des frères WEBER est aberrante, erronée car là encore ils ont fait l’expérience sur un plateau tibial nu ! Dans la glène interne ça pourrait se concevoir mais le déplacement en charge serait nul car le point de contact irait se positionner automatiquement au fond de la glène, dans la zone la plus base, mais sur la glène externe le condyle ne pourrait pas rester en position, surtout en charge, à cause du dos d’âne…. Parvenir à doser, synchroniser harmonieusement glissement et roulement…

 

J’ouvre une parenthèse. Au cours de toutes ces explications, ces expériences et ces hypothèses sur des déplacements imaginaires, à aucun moment la différence des condyles n’est mentionnée. Il est reconnu que l’externe est plus gros que l’interne ! Donc s’il y avait roulement il y aurait une rotation particulière qui se produirait. Sur un roulement en début de flexion le fémur tournerait vers l’extérieur, a cause de la différence de diamètre des condyles ; Le déplacement se ferait selon un arc de cercle dont le centre se trouverait loin du genou …pour comprendre l’image vous prenez un cône, couchez le et faites le rouler… Regardez ce qui se passe ? A cela ajoutez la rotation du tibia…et c’est l’ensemble de la jambe qui tournerait… ???

On retrouve cet argument page 154 pour tenter de donner une explication à la rotation automatique ; Dans cette page l’auteur écrit : « Ce recul différentiel des condyles est dû a trois facteurs : -1-1’inégalité de développement du contour condylien.  -2-La forme des glènes.       -3-L’orientation des ligaments latéraux. » Sur ce dernier point il y a une grosse bêtise car si les condyles reculaient le latéral externe se détendrait, et ce serait sans compter sur l’action du croisé antérieur….Je referme ma parenthèse.

 

A ces expériences ajoutez les ligaments, que se passe-t-il ? Les deux latéraux et les deux croisés ne sont que quatre haubans maintenant deux éléments en position l’un par rapport a l’autre. Sur chaque condyle vous avez un ligament latéral dans un sens, un croisé dans l’autre sens, ce qui montre déjà, de part leur disposition, que tout déplacement sur le plan antéropostérieur est interdit ! Ajoutons aussi les ménisques et vous n’avez plus aucun déplacement possible !

Sur un genou enlevez le ménisque interne et vous provoquerez obligatoirement la détente du latéral interne et du croisé postérieur procurant une liberté au condyle interne qui « godillera » durant la marche  d’avant en arrière selon un arc de cercle ayant pour centre le condyle externe, j’en parle en connaissance de cause n’ayant plus de ménisque interne, je ressent cette instabilité lorsque j’essai de marcher trop vitele phénomène est alors amplifié par un moment d’inertie  crée par l’angle de valgus ! C’est physique, mécanique et incontournable !!! J’ai expliqué le pourquoi et le comment de ce moment d’inertie ainsi que les dégâts qu’il peut engendrer au long cours.

Enlevez le ménisque externe et le fémur tournera vers l’extérieure car le condyle partira en arrière du dos d’âne tirant désespérément sur le croisé antérieur alors que le latéral externe sera totalement détendu.

 Ceci montre que le glissement des condyles se fait sur place, sur un siège et selon un axe précis et non pas sur les cavités glénoïdes. Le terme de cavité ne convient  d’ailleurs pas, ce ne sont que les bases d’assises des ménisques. Et pour que les condyles restent sur leur siège les quatre haubans sont là.

Je m’étais fait un étirement du latéral interne gauche,  après, en butant un obstacle de l’intérieur du pieds le condyle sortait de son siège pour monter sur le bord  arrière du ménisque, la sensation de déboîtement était très nette et réelle, en étirant la jambe le condyle reprenait sa place…Je n’ai compris ce qui se passait que plus tard.

Inutile d’analyser le reste…

 

-Page 96- LES MOUVEMENTS DES CONDYLES SUR LES GLENES LORS DES MOUVEMENTS DE ROTATION AXIAL  

 

On ajoute des déplacements a ceux présentés page précédente… ?

J’attends que l’on me fasse la démonstration ! 30° d’un coté, 40° de l’autre… Ce serait peut-être agréable en descendant une pente douce à ski, les pieds et les tibias dans le sens de la glisse et le corps tourné a gauche ou a droite pour contempler le paysage sans rotation du corps et des chevilles… ?  Autre point important, le passage sur le dos d’âne de la glène externe se sentirait, se percevrait et surtout se verrait car il modifierait automatiquement l’angle de valgus en permanence. Vous pouvez contrôler ! Là encore la disposition des quatre haubans interdit toute rotation. J’ai montré sur une vue de dessus en coupe ce qui se produit : Sur une rotation interne du tibia (ou externe du fémur) les deux  croisés interviennent pour l’interdire. Sur une rotation externe du tibia se sont les deux latéraux qui s’opposent à la rotation.

En suivant la théorie donnée c’est le tibia qui tourne vers l’extérieur puis vers l’intérieur, donc durant le prolongement de la flexion après le roulement nous devrions voir nos pieds tourner en même temps que les tibias puisque pour les professeurs de physiologie articulaire la cheville ne possède pas d’axe de lacet, ni de roulis d’ailleurs….30° dans un sens, 40° dans l’autre, ça devrait bien se voir non ! Ne pas oublier que page précédente après le roulement la flexion se prolonge par un simple glissement… ? L’auteur ne parle pas de rotations, alors  maintenant qu’il en parle, comment sont coordonnés ces deux glissements différents ? Car les rotations se produiraient aussi par glissements alors que la flexion se prolonge par glissement… ???  Sans oublier que page134 l’auteur précise qu’après le roulement les condyles sont ramenés a l’avant par les croisés… on ne comprend plus rien ! 

 Il y a encore quelque chose qui n’est pas claire. L’auteur mentionne « Lors de la rotation externe du tibia sous le fémur ( fig. 65) le condyle externe avance dans la glène externe, tandis que le condyle interne recule dans la glène interne… » En lisant ces lignes j’ai d’abord le sentiment que c’est le tibia qui est moteur, puis plus loin, que ce sont les condyles qui sont moteur, donc le fémur… ? Mais reprenons les écrits de l’auteur : « Lors de la rotation externe du tibia sous le fémur ( fig. 65) le condyle externe avance dans la glène externe, tandis que le condyle interne recule dans la glène interne… » Il y a contradiction ; Ce qui veut dire, en tenant compte de cette contradiction, que la base de chaque fémur tourne vers l’intérieur, mais comme ils se trouvent déjà sensiblement à 90° par rapport a chaque tibia (c’est bien la position de départ des rotations comme le montre les figures, surtout les figures 69 et 70) les têtes des fémurs s’écarteraient obligatoirement sur un plan horizontal vers l’extérieur…, Comment feraient-elles?  Les rotules de hanches devraient alors se déboîter… ? Au cours de la rotation interne que se passerait-il ??

Au cours d’une descente a ski, le compétiteur en position de recherche de vitesse dépasse souvent les 90° de flexion…donc le tibia gauche tournerait de 40° à gauche, le tibia droit de 40° à droite… ? Les skis forment alors un angle de 80° entre eux  !!!! C’est plutôt pénalisant…Je ne me trompe pas puisque l’axe de lacet au regard des spécialistes n’existe pas !

J’ose espérer que tous les spécialistes concernés vont prendre conscience de l’énormité d’une telle affirmation !! De plus ces rotations détruiraient en partie l’amplitude de la flexion… Comment conciliez-vous les deux ? L’avancée d’un condyle au cours d’une rotation bloquerait automatiquement le prolongement de la flexion…comme l’indique l’auteur page précédente (fig. 58) et il a raison, mais il n’en tient pas compte.  On débouche sur une impasse !

 

Ce que montre l’auteur dans le dernier alinéa est précisément ce qui se produit au niveau de la tibio-tarsienne durant les mouvements de lacet. La coupe des épines tibiales qu’il montre   (fig. 71) rappelle le profil de la poulie astragalienne vue de dessus (fig. 43 page 175)

 

 

-Page 102- LES MENISQUES INTER-ARTICULAIRES

 

« La non concordance des surfaces articulaires… »  En contradiction avec la page 86.

Il y a beaucoup à dire…alors que pour le roulement et les rotations on ne parle ni de ménisques ni  de concordance ni d’interposition… ?

La figure 84 ne montre pas la réalité car dans ce cas il n’y a pas interposition puisque la sphère touche le plan. Les figures 87 et 88 sont en contradiction avec la figure 86 ; sur les deux premières on voit l’interposition alors que sur la dernière citée les faces internes des condyles touchent les cavités coté épines tibiales donc il n’y a pas interposition. Interposition veut dire : Entre deux éléments.

L’auteur souligne plus loin un point très important, je dirais même capital !

 

« Les ménisques ne sont pas libres entre les surfaces articulaires, ils contractent des connexions très importantes du point de vue fonctionnel : »  Toute une liste suit… Pourtant l’auteur n’en tient pas compte dans ses pages ?

 

Je rappelle que page 96 l’auteur s’évertue a vouloir expliquer des rotations…

 Puis page 104 il parle de déplacements des ménisques lors de la flexion extension !!?? Mais aussi page 106… Une contradiction de plus ! MAIS UNE CONTRADICTION DE POIDS qui devrait faire réfléchir l’ensemble du monde médical !!

Il cite aussi le point de contact entre glène et condyle, la contradiction revient souvent, une fois il y a interposition, une fois il y a contact ?

Les condyles ne touchent pas les glènes, car un point de contact dur engendre au long cours la destruction du cartilage, la preuve est faite depuis longtemps ! Le ménisque possède une certaine souplesse, faible, donc si ce point existait toutes les contraintes de charge se produiraient pour l’essentiel sur ce seul point…bonjour les dégâts ! Ce phénomène peut se produire chez certaines personnes ayant travaillé dure toute leur vie, un  ménisque se tasse, s’affaisse, le condyle touche  alors le fond de la glène et les dégâts commencent , souvent en synergie avec d’autres phénomènes…là encore j’en parle en connaissance de cause ! J’ai compris instantanément en voyant mes radios que le chirurgien analysait devant moi. J’ai vu le condyle externe a 5, 6 ou 7 mm au dessus de la glène, alors que le condyle interne touchait le fond de la glène, là ou il m’a montré quelques instants après les dégâts…A l’instant ou j’ai vu cette image je me suis fait cette réflexion : «  mon con la prochaine fois tu garderas ton ménisque ! » C’est alors que j’ai aussi compris pourquoi il y avait ce jeu, cette laxité aussi importante que je ressentais sur le condyle interne ! L’ablation du ménisque, tout en provoquant le contact condyle glène, avait engendré automatiquement la détente des ligaments concernés, a savoir le latéral interne et le croisé postérieur…  Et ça «  godillait », et ça godille encore plus depuis l’ostéotomie a cause du moment d’inertie qui est plus important qu’avant !!

 

Revenons aux mouvements des ménisques.

 Page 94 l’auteur montre que le point de contact recule sur la glène (roulement) Puis page 96 il montre comment les condyles se promènent ; (Entre nous ça fait beaucoup de déplacements différents : Roulement- Glissement- Rotation ...donc un autre glissement, différent du premier qui est mentionné ! Sans oublier le déplacement en arc de cercle a cause de la différence de diamètre qui n’a pas été mentionné et la rotation automatique a laquelle on donne une forte valeur, il y aurait automatiquement au moins deux déplacement en contradiction durant chaque étape!) Donc si les condyles se déplacent, au regard de l’auteur les ménisques sont obligés de suivre le mouvement…ça va de soit.

Je réponds simplement ceci :

-1-Les condyles ne touchent pas les glènes, toutes les radios le montrent, ils s’emboîtent sur leur ménisque.

-2-Les ménisques sont fixés au plateau tibial (toute la liste page 102)

-3-Les quatre haubans interdisent tout déplacement sur le plan antéropostérieur ainsi qu’en rotation, leur disposition montre clairement cela !

-4-Si les ménisques se déplaçaient ils ne serviraient a rien car, comme déjà mentionné, il n’y aurait pas interposition et un point de contact  entre chaque condyle et glène se produirait donc toutes les contraintes physiques se produiraient sur ce point, elles seraient énormes !

-5-Tous les déplacements cités entraîneraient automatiquement le déplacement des points de fixation cités page précédente (102) Déplacement de 6mm pour l’un  et 12mm pour l’autre auxquels s’ajoutent les rotations, 30° dans un sens, 40° dans l’autre, plus roulement !..  Toutes les connexions, tous les ancrages, tous les ligaments seraient étirés, arrachés ! Ou alors ils sont élastiques et dans ce cas ils ne peuvent assurer leur fonction !!

Une aberration en entraîne une autre qui engendre contradiction sur contradiction pour parvenir à un contexte irréel !

 

 

- Page 104- DEPLACEMENT DES MENISQUES LORS DE LA FLEXION EXTENSION

 

A lire cette page tous les ligaments tirent par ici, par là…Comment font-ils ? Ce ne sont pas des muscles, alors, ou sont les éléments moteurs qui provoquent tous ces mouvements ?  Et comment sont-il maîtrisés ?

«  Les ménisques reculent inégalement… » Pourquoi le recul est inégal ? J’ai déjà présenté la raison sous condition de roulement. De plus la position de flexion (fig. 92) correspond à la position qui montre page (94) qu’une telle position bloque la flexion… ?  Les déplacements des ménisques devraient au moins correspondre aux déplacements mentionnés page (94) et page (96) bien que ceux -ci soient déjà en contradiction.

Alinéa suivant l’auteur cite les points fixes, a savoir les cornes d’ancrage, puis plus loin il écrit : « En outre, la corne postérieure du ménisque externe (fig 95) est rappelée en avant…) Encore plus loin, c’est la corne antérieure du ménisque interne qui est rappelée…Des points fixes ne se promènent pas, une contradiction de plus !

Quatrième alinéa : « les ménisques jouent certainement un rôle important comme joints élastiques transmettant les efforts de compression entre fémur et tibia… favorisent la mobilité au détriment de la stabilité »

 On constate les conséquences de l’aberration de base qui veut que ce soit l’ensemble des condyles qui s’articulent.

Comme le mentionne l’auteur, puisque d’après lui il y a changement de rayon durant la première partie de la flexion qui concernerait donc le roulement, il se produirait obligatoirement un relâchement de ligaments ! Dans de telles conditions il y aurait même deux sources de relâchement qui s’additionneraient : Une provoquée par le changement de rayon, l’autre par le roulement. Ils y auraient obligatoirement deux ligaments concernés. Si des ligaments se détendent ils ne servent plus a rien, il est très simple d’en faire la démonstration ! De plus l’auteur fait une erreur lorsqu’il déclare que se sont les deux latéraux qui se relâcheraient. Je vous rappelle que sur chaque condyle se fixe un latéral et un croisé, que le latéral d’un condyle est en opposition avec celui de l’autre condyle, il en va de même pour les croisés, donc sur le roulement vers l’arrière des condyles seul le latéral externe se détendrait car l’interne en opposition ne pourrait que s’étirer pour essayer de suivre le mouvement!! Mais ce serait sans compter sur les croisés, le postérieur se détendrait l’antérieur devrait s’étirer lui aussi

Et que se passerait-il en seconde partie de flexion lorsque les condyles tourneraient comme indiqué page (96) ?  Les dessins qui montrent les ménisques sur le plateau tibial pages (105 et 107) sont en contradiction ; Le dessin (92) est en contradiction avec le (99) car en suivant le raisonnement de l’auteur après le roulement, les ménisques doivent être dans une certaine position qui est la position de départ des rotations, et ce n’est pas le cas !  Ça commence à se compliquer…

 D’ailleurs pourquoi cette classification des ligaments ? Ce ne sont que quatre haubans chargés de la même fonction !

Plus loin le mécanisme est évident  quand on mobilise une préparation anatomique…On coupe toutes les connexions sauf les cornes d’ancrage et on peut faire valser les condyles accompagnés de leur ménisque sur le plateau tibial !

Concernant les facteurs actifs il y a aussi beaucoup à dire, nous verrons plus loin.

 

Le dernier alinéa souligne la vérité sur le rôle, la fonction précise des ménisques. Vérité qui malheureusement est encore loin de porter ses fruits ! J’en parle là encore en connaissance de cause ayant subit une ablation de ménisque …

Dans le dernier alinéa de la page 106 on trouve une autre vérité qui découle directement de la précédente, et qui détruit le contenu des pages 104 et106 ; C’est une simple question de bon sens, mais personne n’a encore voulu tenir compte de ces observations, de ces constats ayant révélé une triste réalité !

 

 

-Page 106- DEPLACEMENTS DES MENISQUES LORS DE LA ROTATION AXIALE

 

Seconde série de déplacements pour les ménisques….comment sont programmés, synchronisés tous ces déplacements ????  Avez-vous imaginé les contorsions que cela imposerait, les grimaces qui se produiraient au niveau du genou ? Elles ne pourraient pas  passer inaperçues !! Avez-vous imaginé les conséquences sur la marche, la course ?

 

« Lors de la rotation externe (fig. 100) du tibia sous le fémur, le ménisque externe (Me) est entraîné vers l’avant (1) de la glène externe, tandis que le ménisque interne (Mi) est entraîné vers l’arrière (2) »  Page précédente ( 104) alinéa sur les facteurs actifs, l’auteur écrit que pendant la flexion le ménisque interne comme l’externe sont tirés en arrière, donc une contradiction pour l’externe…les rotations se produiraient bien après le roulement donc Durand le prolongement de la flexion 

 

« Là encore les ménisques se déplacent tout en se déformant autour de leurs points fixes, les insertions des cornes… » En contradiction avec les points de connexions de la page 102, ainsi qu’avec les propos sur les facteurs actifs de la page précédente.

 

« Au cours des mouvements du genou, les ménisques peuvent être lésés lorsqu’ils ne suivent pas le mouvement des condyles sur les glènes…dans les veines de charbon étroites. »

 

Plusieurs choses a signaler : « écrasé entre l’enclume et le marteau » On retrouve une contradiction qui se répète dans un sens ou dans l’autre : une fois il y a interposition, après il y a un point de contact… pour retrouver l’interposition, donc capable d’être coincé entre le marteau et l’enclume, c’est sa fonction, son rôle.

« L’un des ménisque n’a pas le temps d’être ramené vers l’avant.. » Il y a encore une contradiction : Page 104- « Les condyles repoussent les ménisques devant eux, un peu a la manière d’un noyau de cerise chassé entre deux doigts… »  Ils n’ont pas le choix !

Plus on avance dans les pages et plus on s’enfonce dans un imbroglio obscur !

 

Une fois encore  comment se produisent ces rotations ? Sous l’action de quels muscles ? Il faudrait au moins deux couples de muscles en opposition deux par deux  autour de la périphérie du plateau tibial et qui de plus devraient travailler sur la plan horizontal. Laissez de côté les faisceaux latéraux, du couturier au fascia lata, ils ont une autre fonction ! Si s’étaient eux ils seraient tellement sollicités qu’ils seraient aussi volumineux que le quadriceps !

Une fois encore ces rotations se verraient, 70° de débattement entre deux éléments ne peuvent pas passé inaperçu !

Regardez  les quatre haubans vu de dessus, d’après leur disposition si vous essayez de faire tourner le tibia vers l’intérieur se sont les deux croisés qui s’y opposeront, dans l’autre sens se sont les latéraux qui interviendront. Sous très forte contrainte en rotation vous provoquerez au moins un étirement voire la rupture d’un ligamentTous les ans se produit des accidents du genou suite a des chutes a ski, que se passe-t-il ? C’est très simple à comprendre ! Si les genoux tournaient il ne se passerait rien !

Sur le plan antéropostérieur  dans un sens vous aurez le latéral interne couplé au croisé antérieur qui s’opposeront au déplacement arrière des condyles, dans l’autre sens se sont le latéral externe avec le croisé postérieur qui interviendront.

Vous avez aussi un autre élément très très puissant qui s’oppose a toute rotation : la rotule !

Concernant les lésions présentées l’origine de celles-ci s’explique d’une façon plus rationnelle.

Avant dernier alinéa, l’auteur donne un exemple de rupture de ligament : le L.C.A.E ? Il  écrit : «    Le condyle interne n’étant plus retenu vers l’arrière… » Faux, c’est le condyle externe qui a alors la possibilité de reculer. Mais ceci démontre une fois encore le rôle des ligaments sur le plan antéropostérieur !

 

 

-Page- 108- LES DEPLACEMENTS DE LA ROTULE SUR LE FEMUR

 

Le quadriceps en pleine puissance produit automatiquement un alignement entre les points extrêmes : Quadriceps avec tendon rotulien - insertion du ligament rotulien. La rotule qui se trouve entre ces deux extrémités est obligée de suivre et s’aligne naturellement entre ces deux points. C’est physique, je n’y peux rien.

 

-Page 112- LES DEPLACEMENTS DE LA ROTULE PAR RAPPORT  AU TIBIA

 

« …Ce recul de la rotule est la conséquence de deux facteurs : d’une part le déplacement vers l’arrière (d) du point de contact des condyles sur les glènes… » Faux ! Et on peut contrôler !

Comme par hasard sur les dessins on ne voit aucune trace des ménisques  ni des ligaments?

Dans le recul de la rotule seule la zone avant excentrée (2 a 3 pour moi) est en cause ! Le recul s’effectue jusqu’au point de tangence (2) de la zone avant excentrée avec la zone arrière (1 a 2) zone de glissement sur chaque condyle, après elle ne recule plus car le rayon des surfaces de glissement (1 a 2) ne change pas, ce qui se voit très bien sur ma réplique. Vous pouvez aussi contrôler cela, vous en avez les moyens !

Page précédente, concernant les rapports fémoro-patellaires, l’auteur mentionne des pressions énormes, 300 kg (Excessif à mon sens) qui s’exercent sur la face postérieure de la rotule ! celle–ci agit alors comme un téton dans une gorge, comme le clips qui se trouve a l’ouverture et aussi a la fermeture d’un parapluie interdisant toute rotation au support de baleines.

La tension  de l’ensemble tendon rotulien, rotule, ligament rotulien durant un mouvement de flexion extension est suffisante pour provoquer l’alignement de ces éléments comme cité précédemment, la rotule ne peut pas aller se promener a gauche ou a droite, elle reste alignée obligeant les condyles par l’intermédiaire de la trochlée ou de la fosse inter condylienne a conserver leur position. Pourtant l’auteur donne une bonne  image du ligament rotulien des les premières lignes, car sous l’action du quadriceps il se comporte comme l’image donnée par la figure 119, interdisant tout déplacements latéraux. Vu sous cet angle on est alors a même de comprendre le véritable rôle des ailerons sur la rotule : Une action complémentaire ! Les figures 122 et 123 montrent la rotule presque en travers dans la trochlée, sous la puissance du quadriceps la rotule serait éjectée de la trochlée en arrachant l’aileront correspondant !

Une fois encore cité moi  le nom des muscles qui pourraient engendrer la puissance nécessaire pour produire une rotation avec un tel verrouillage ? Je précise que les muscles des faisceaux latéraux ont une autre  fonction qui coule de source. Je précise aussi que tous ces muscles travaillent dans le même sens que le quadriceps  et les ischios….Pour intervenir en puissance sur une rotation il faudrait des muscles travaillant sur le plan horizontal, soit deux couples de muscles, au minimum, en opposition sur la périphérie du plateau tibial.

 

 

 

-Page 114- LES LIGAMENTS LATERAUX DU GENOU

 

« Les ligaments latéraux renforcent la capsule articulaire… » Je ne suis pas convaincu, la  capsule me semble être  une simple protection  de l’ensemble, une chaussette, un manchon, une genouillère.

Bien sur la théorie sur les ligaments qui se tendent ou se détendent selon la position de l’articulation ne tien pas…il y aurait obligatoirement deux ligaments concernés, comment tiendrait l’articulation avec deux ligaments en moins, deux ligaments détendus qui ne pourraient plus assurer leur fonction ? Un simple étirement du latéral interne peut engendrer un déboîtement du condyle interne…La démonstration est simple a faire.

Vous n’ignorez pas que sur chaque condyle vous avez un croisé en opposition avec un latéral, un dans un sens, un dans l’autre sens interdisant beaucoup de choses. Quatre haubans qui remplacent la portion de sphère femelle d’une rotule (au sens mécanique du terme)  maintenant l’élément mâle en position.

Ces quatre haubans sont obligatoirement sous tension, une tension autorisant un jeu mécanique indispensable au bon fonctionnement de l’articulation.

Durant la flexion, lorsqu’on s’accroupie par exemple, vous avez le latéral interne et le croisé antérieur qui sont sollicités tout comme durant l’extension d’ailleurs, car vu leurs points d’insertion ils interdissent aux condyles de reculer tout comme leur siège respectif que sont les ménisques, car il faut bien contrer la poussé engendrée par la rotule, elle n’est pas négligeable, sans oublier l’essentiel, la masse du corps !

Dans l’autre sens se sont le croisé postérieur et le latéral externe qui interdissent aux condyles d’avancer, par exemple lorsque vous descendez une pente très raide…vous faites de petits pas, vous avez les jambes très peu fléchies et la poussée exercée par la rotule est faible, mais la masse du corps est toujours là…a laquelle s’ajoute l’inertie du mouvement.

 

En lisant la page 130 sur le rôle mécanique des ligaments croisés on découvre que l’auteur, comme d’autres, n’ont pas fait la relation complémentaire qu’ils ont avec les latéraux… Ils sont indissociables !

On prend un ou deux éléments et on isole, on oubli ceux qui sont autour et qui ont eux aussi un rôle a jouer au même instant…Tous les mobiles mécaniques montrent les latéraux ou les croisés, dans ce cas on ne peut pas reproduire la réalité ! Ma réplique fonctionne parfaitement, en passif on retrouve la laxité, le jeu mécanique existant et qui autorisent de très petites libertés qui disparaissent en charge.

 

-Page 134 - Une grosse énormité encore et en contradiction avec d’autre pages, premier alinéa.

« …si l’on conçoit facilement le roulement, comment expliquer le glissement dans une articulation aussi peu emboîtée que le genou… »

Tout est faux, au contraire les condyles sont fortement emboîtés sur leur siège.

Les ménisques sont là, ils sont l’essentiel de l’articulation du genou, ils sont les siéges des condyles, le chef d’orchestre de l’articulation !

Les contradictions continuent de s’empiler ; on donne aux croisés un rôle de facteurs passifs prédominant !!... ?? Et plus loin :

 «  Ce sont les croisés qui rappellent les condyles et les font glisser sur les glènes  dans le sens inverse de leur roulement. » Dans ce cas ils ne seraient pas passifs mais actifs puisqu’ils engendreraient une action! Mais comment engendrent-ils cette action ? De plus on ne doit pas oublier que page 94 l’auteur mentionne que le roulement se poursuit par un glissement…mais dans l’autre sens ! ... ?

Page 130 il est écrit que les croisés assurent la stabilité antéropostérieur et maintenant ils sont élastiques ? Car pour assurer le rappel des condyles il faut bien qu’ils trouvent la puissance motrice quelque part… Donc je suppose que durant le roulement ils se tendraient et se détendraient pour battre le rappel des troupes, ils deviennent alors de véritables catapultes ! Ça doit faire boum !

Les aberrations deviennent trop grosses ! Car on oublie aussi que les deux croisés sont en opposition, donc ils ne peuvent agir ensemble dans le même sens !!! Le Professeur BOUSQUET n’en avait mentionné qu’un !

Ce sont des énormités qui me laissent perplexe ?... Je n’arrive d’ailleurs pas à comprendre qu’il n’y ai encore jamais eu de contestations de la part d’étudiants, de biomécaniciens et autres…

 En lisant toutes ces pages sur tous les déplacements présentés et sur les rôles qui sont donnés aux ligaments latéraux et croisés, force est de constater que la fonction de ces quatre haubans n’a toujours pas été déterminée  ainsi que celle des ménisques!

 

Je m’arrête là, j’ai déjà produit un commentaire de l’ensemble des pages  du KAPANDJI concernant le genou. Il y en a autant sur la tibio-tarsienne.

 

Quant on constate le volume des écrits qui ont été produit sur le genou il ressort que cette articulation est encore considérée comme un véritable mystère ! Un imbroglio inextricable… Que l’on cherche encore et toujours à cerner, a comprendre !... Il est désolant de constater qu’au sein du monde médical, on refuse toute lumière provenant de l’extérieur !

 C’est pourtant une articulation  d’une grande simplicité composée de deux éléments essentiels : un élément mâle (Les condyles) qui s’emboîtent sur un élément femelle (le plateau tibial avec ses ménisques) complétée par quatre haubans… Et pour faire fonctionner cet assemblage une rotule solidement liée à un ligament qui se prolonge vers la force motrice par un tendon. Tout cela est très simple, presque enfantin ! Regardez la vidéo sur mon site.

 

Procurez moi un fémur et un tibia avec le péroné (au moins les parties concernées) ainsi que la rotule  et je vous ferais fonctionner l’articulation !

 

 NOUS AVONS LES MOYENS DE VISUALISER DONC DE CONTROLER TOUT CE QUE J’AVANCE !  SUR MON SITE SE TROUVE UNE RADIO EN MOUVEMENT QUI A ELLE SEULE MONTRE LA REALITE ET  DEMONTRE BEAUCOUP DE CHOSES !   http://genoux.free.fr  POURQUOI PERSONNE N’A ENCORE EU LE COURAGE DE FAIRE LES CONTROLES QUE JE DEMANDE ?


 

Autres arguments

 

Le 10 novembre 1997 un chirurgien me remet un livre de biomécanique orthopédique (sous la direction du Docteur POITOUT - édition MASSON) et je l'en remercie.

Après avoir lu les premières pages (243 à 254) du chapitre sur la cinématique articulaire j'ai commencé par entrevoir une "lumière" (déplacement pseudo-plan commentaire ... ). Je me suis alors dirigé sur le chapitre concernant le genou : le genou physiologique articulaire page 481. Je me suis attardé page 487 sur la prédisposition des segments épiphysaires du genou à la cinétique articulaire, pour retrouver ce que j'avais déjà vu. Je crois alors avoir cerné l'origine de la conception particulière du fonctionnement du genou vers laquelle se sont dirigés les spécialistes et qui confirme une remarque faite dans les commentaires rédigés sur le travail de I.A, KAPANDJI.

Page 488, j'ai trouvé le point ' t ' (le point "2" pour moi) séparant les condyles en deux zones, mais nous n'avons pas la même vue sur leur fonction propre, pour cela il suffit de lire page 489, la cinétique du genou en flexion - extension... Comment s'est faite la détermination des CIR ? (Il est pourtant mentionné que le point ' t ' représente le point le plus avancé pouvant entrer en contact direct avec la surface tibiale)...

Pour moi la forme d'ensemble des condyles, deux courbes différentes, était incompatible avec un axe unique... ? Après réflexion je suis parvenu à isoler les deux courbes, pour considérer alors, dans le mouvement de flexion extension, uniquement la zone arrière (1 à 2) celle qui entre en jeu dès que commence la flexion, et qui n'est autre qu'un arc de cercle ; Je venais de trouver un centre géométrique qui jumelé avec celui de l'autre condyle  déterminait un axe unique, et ce quel que soit la valeur propre du rayon de chaque condyle (zone de 1 à 2). Je retrouvais ce que j'avais imaginé à l'origine; mais il restait à déterminer un autre élément essentiel, indispensable : l'élément femelle, ou le siège; le support fixe propre à chaque condyle et dans lequel ils pouvaient assurer leur fonction. Après quelques tâtonnements j'ai positionné le ménisque interne d'une façon simple et rationnelle... Le reste n'était plus qu'une question de bon sens.

Oui ! Toute la différence entre la conception que j'ai du fonctionnement du genou et celles que j'ai étudiées se situe à ce niveau ; tous les dessins que je découvre montrent des surfaces en opposition face à face totalement nues !

Page 487 : III La prédisposition des segments épiphysaires du genou...

Page 489: La cinétique du genou en flexion extension

Page 490 : Mouvements de roulement et de glissement permettant le déplacement condylien par rapport au plateau tibial... etc.

Bref on présente une "piste" nue sur laquelle on fait circuler un mobile, en considérant les deux faces, interne et externe, nous arrivons à deux pistes de surcroiît différentes, avec leur propre mobile différent également, et l'étude de la multitude de mouvements qu'il est possible d'engendrer en utilisant ces deux paramètres dans leur plus totale nudité à donné ce que vous connaissez; à partir de telles données de base on ne peut qu'aboutir à l'absurde et empiler les contradictions.

Page 487 : le titre du chapitre est significatif : « La prédisposition des segments épiphysaires du genou à la cinétique articulaire » Non! Il n'y a aucune prédisposition car deux éléments essentiels ont été oubliés, voire écartés : les MENISQUES.

A partir de cette conception basée sur la prédisposition à certains mouvements de deux extrémités osseuses, tout le reste du fonctionnement reste tributaire de cette conception, jusqu'aux ménisques. qui "partent régulièrement se promener sur leur piste".

Alors que la réalité est contraire : le positionnement des sièges de l'articulation formés par les ménisques est le chef d'orchestre, tout le reste s'est construit (jusqu'à la fémoro - patellaire) à partir de cette base indispensable afin de constituer un ensemble permettant d'obtenir une stabilité dont la nécessité est indiscutable. Stabilité demande une certaine rigidité - je me répète, une rigidité relative grâce aux composants possédant une certaine souplesse, souplesse autorisant la déformation, et déformation est déjà synonyme de déplacement. Il est inutile d'en rajouter.

La complexité des mouvements engendrés par cette conception basée sur cette prédisposition des segments épiphysaires est une source de facteur déstabilisants ; chaque mouvement parasite déstabilise l'articulation à plus forte raison l'interférence de deux mouvements simultanés... c'est une évidence là encore simple à démontrer.

Je pense que l'essentiel est dit; néanmoins pour essayer de convaincre, et dans l'espoir de convertir, j'ai relevé quelques contradictions et arguments susceptibles de semer le doute. Je souligne que j'ai constaté plusieurs erreurs - mais aussi que l'incertitude est trop souvent présente...

Par exemple page 489: « ... Le rétablissement de cette concordance revient aux ménisques qui se comportent comme une formation d'interposition située entre un plan (glène) et une sphère (condyle) et occupant le volume compris entre les deux... »

Puis, plus loin il est question de mouvements méniscaux « Le maintient de la concordance dépend des déplacements et des déformations méniscales... des surfaces articulaires qui au cours de leur déplacement chassent devant elles la formation fibro cartilagineuse... »

Je soulignerais que ces déplacements des ménisques sont incompatibles avec leur première fonction citée précédemment: s'ils se comportent comme une formation d'interposition située entre glènes et condyles, ces derniers ne peuvent alors chasser devant eux les ménisques - de plus il est mentionné que les ménisques sont étroitement liés aux connections capsulo ligamentaires - Si les condyles jouent le rôle de noyau de cerise et chassent devant eux les ménisques cela veut dire tout simplement que ces derniers ne servent à rien sinon à accompagner les condyles. Dans ce cas les ménisques ne peuvent participer aux transmissions de contraintes en compression, ce qui veut dire également qu'il y aurait un contact direct et un seul entre condyles et glènes... Bonjour les dégâts ! Et enfin, quelle définition est donnée à "concordance" ? Sur cette simple page les contradictions sont nombreuses.

Même page: « L'obtention d'une amplitude de flexion de 140° à 160° implique que le déplacement condylien par rapport au plateau tibial se déroule en combinant (figure 8) un mouvement de roulement (prédominant dans les 15 à 20 premiers degrés)... » faisons un rapide calcul : 15 à 20° , soit environ un roulement sur 1/10 de la flexion. Le diamètre de la zone concernée sur une de mes "radios est d'environ 5 cm => circonférence d'environ 150 mm, prenons la moitié soit 75 mm donc 1/10 environ 7 à 8 cm de déplacement. J'ai déjà employé le terme de piste concernant les glènes telles que présentées, mais dans une telle situation le terme correspond tout à fait, car qui dit roulement dit déplacement. De plus concernant la rotation engendrée par la différence de diamètre, la rotation du fémur vers l'extérieur (puisque condyle externe plus volumineux) est déjà contrée par les croisés... ?

Je relève également une erreur page 490. Il est dit : « ... dans lequel la rotule accroît l'efficacité musculaire en reportant vers l'avant la force développée par la contraction du quadriceps ... » Faux. La rotule n'accroit pas l'efficacité musculaire, elle permet de transmettre l'énergie sans dégât tout en consommant une partie de cette énergie. Et, de plus la rotule grâce à cette énergie prélevée est un obstacle puissant à tous déplacements vers l'avant !

Enfin tous ces phénomènes : roulements, déplacements, rotations se percevraient, se sentiraient, se verraient et là je possède un autre exemple incontournable et vérifiable.

J'ouvre une parenthèse pour préciser que le terme "cinétique" est mal choisi car tous ces mouvements (roulements, glissements) ne peuvent se faire de façon naturelle dans le contexte présenté.

Plus loin: « ce sont les ligaments croisés qui rappellent les condyles et les font glisser en sens inverse de leur roulement » ( Bousquet ).

Dans ce cas cela voudrait dire que les croisés engendrent une force, donc seul moyen, possède une certaine élasticité ... Pour 8 cm de déplacement comme calculé précédemment il devient une véritable fronde ... de plus « Ainsi lors de la flexion le L.C.A. contrôle le glissement vers l'avant associé à leur roulement vers l'arrière... ». Il faut trancher, soit il y a glissement vers l'avant soit il y a roulement vers l'arrière, j'avance ou je recule, mais les deux à la fois signifie plus simplement faire du sur place !

En abordant le fonctionnement d'une prothèse bicompartimentale monobloc à glissement pour lesquelles un profil étudié associé au contrôle actif du mouvement rend possible la reproductibilité du phénomène de roulement glissement... Là je demande à voir! A voir comment on harmonise deux mouvements sur et avec un élément passif ?

Page 491 figure 9 : je ne vois pas à quoi correspondent les forces FC et FE ... La force d'extension du tibia suit impérativement le rotulien FE que je ne retrouve pas page 517... ? A noter concernant la figure 11 de la page 517: « Sur un genou en légère flexion deux forces opposées s'exercent sur la rotule (figure 11) et leur équilibre donne naissance à RS... » Faux. Une seule force celle du quadriceps et R5 correspond à l'énergie perdue par le quadriceps et qui varie avec l'intensité de la force et l'angle de flexion.

Page 494 contrôle passif des rotations. En rotation interne du fémur, les croisés ne servent à rien puisque les insertions de chacun se rapprochent, donc éventuellement compression vu leur épaisseur... dans ce cas deux autres éléments interviennent.

Je pourrais aller encore plus loin car les erreurs et les contradictions ne font que s'empiler page après page faisant émerger une incertitude croissante.

Page 497 enfin.! Je découvre pour la première fois une vérité qui vient démolir beaucoup de choses et renforcer ma conception: « ... les ménisques sont fixés à la face supérieure des glènes tibiales... La fixation est assurée par les freins méniscaux antérieurs et postérieurs, par les adhérences avec la capsule, et par des formations ligamentaires propres... ». La phase suivante montre une fois de plus la contradiction et l'absurde : « Les ménisques suivent en permanence le déplacement des condyles sur les glènes tibiales par un mécanisme plus passif qu'actif ». Passif et actif sont souvent employés pour masquer l'incompréhension. Si les ménisques sont fixes ils ne peuvent se promener, ils ne peuvent être tributaires des condyles... c'est bien l'inverse qui se produit, les condyles sont tributaires de la position fixe des ménisques.

Une contradiction en amène une autre... La complexité a été créée par l'homme.

Je ne vais pas plus en avant car j'ai déjà passé en revue tout ce chapitre sur le genou de I.A. KAPANDJI.. Et pourtant il y a beaucoup à dire... Je me répète tout s'oppose à un axe de rotation et à tous déplacements. Cela peut se démontrer et surtout se vérifier.

En conclusion de ces pages, on se rend très vite compte que ces divers déplacements sont une source de problèmes impossible à résoudre. Un mouvement en entraîne un autre (roulement avec des diamètres différents d'où rotation). Déplacements, donc inerties qu'il faut maîtriser, et l'anatomie du genou montre qu'elle n'est pas faite pour cela; les ligaments ont un autre rôle à tenir. Pour une maîtrise efficace de ces mouvements il faudrait des muscles petits et puissants situés dans l'axe même des déplacements et de plus en opposition, la place n'existe pas pour cela, mais il faudrait en plus un ordinateur particulier pour gérer le système...

Oui une source de problèmes impossibles à résoudre et qui laisse une large place à l'incertitude au doute, pour cela il suffit de lire certains paragraphes qui soulignent clairement cette incertitude, mais aussi de constater les contradictions. Après lecture concernant d'autres articulations, je reste persuadé que le raisonnement que je tiens sur le genou reste valable pour certaines (deux zones ... ).

 

En complément du paragraphe concernant les ligaments latéraux et croisés

de la page 6

 

Rôles, fonctions. des ligaments latéraux et des ligaments croisés

La première fonction essentielle des latéraux et des croisés est le maintien en position de la base du fémur et du plateau tibial l'un par rapport à l'autre.

Ce maintien en position peut se décomposer comme suit :

Les déplacements en rotation sont interdits

- Rotation du tibia vers l'extérieur (ou du fémur vers l'intérieur) ce sont les latéraux qui entrent en action, les croisés ne sont pas sollicités.

- Rotation du tibia vers l'intérieur (ou ... ) ce sont les croisés qui interviennent, les latéraux ne sont pas sollicités.

Les déplacements antéro-postérieurs sont interdits

- Déplacement du tibia vers l'avant (ou fémur vers l'arrière). Le LCA et le latéral interne interviennent, les autres ne sont pas sollicités.

- Déplacement du tibia vers l'arrière (ou ... ). Le LCP et le latéral externe interviennent les deux autres ne sont pas sollicités.

Les déplacement par écartement (pendu par les pieds, par exemple)  sont interdits

- Les quatre ligaments interviennent simultanément.

- On voit qu'une combinaison entre ces quatre ligaments se fait automatiquement selon les contraintes, et plus ces contraintes sont fortes et plus la pression entre condyles et plateau tibial augmente. Tout ceci n'est que le résultat de la position même des points d'insertion de chaque ligament, et selon ce principe les points d'insertions sur les faces internes et externes des condyles sont donc automatiquement situés au niveau de l'axe d'articulation.

En conclusion, quatre ligaments qui ne sont que des haubans; haubans réunissant une particularité commune, à savoir que leur point d'insertion haut se situe sur une même ligne autorisant ainsi le mouvement de flexion extension selon un axe correspondant à cette ligne.

Dans leur fonction de "haubannage" ils n'ont pas le droit d'être élastiques comme l'affirment certains. Haubannage qui interdit également tout roulement donc toute rotation engendrée par des condyles de diamètre différent.

Toujours dans le même esprit, les ailerons de la rotule ne sont pas là pour positionner la rotule dans la trochlée, mais ils contribuent à maintenir la rotule dans sa position, donc la trochlée en face de la rotule. Il est fort possible qu'ils renforcent chaque ménisque dans leur position.